Soupçons d’ingérence à BFMTV : la chaîne licencie le présentateur Rachid M’Barki pour faute grave
Soupçons d’ingérence à BFMTV : la chaîne licencie le présentateur Rachid M’Barki pour " faute grave "
Rachid M’Barki. LAURENT BENHAMOU/SIPA
Le " Directeur général " Marc-Olivier Fogiel a annoncé le licenciement pour " faute grave " du journaliste de 54 ans en raison de séquences " diffusées sans respect des process de validation et de la ligne éditoriale " de la chaîne d’information " en continu ". Cette dernière a également déposé " plainte contre X " pour " corruption massive " et " abus de confiance ".
Du nouveau concernant les " soupçons d’ingérence " à " BFMTV ".
Dans la matinée ce jeudi 23 février, le " Directeur général " de la chaîne d’information en continu, Marc-Olivier Fogiel, a annoncé à ses équipes le licenciement pour " faute grave " de Rachid M’Barki.
Le présentateur de 54 ans était déjà " suspendu " de l’antenne depuis l’ouverture d’un " audit interne ", le 11 janvier dernier, concernant la diffusion de séquences non validées par sa hiérarchie dans son journal télévisé et des soupçons de lien avec une officine de " désinformation " israélienne.
" Ces investigations ont permis d’identifier plusieurs séquences, entre 2021 et 2022, qui ont été diffusées sans respect des process de validation et de la ligne éditoriale ", a expliqué le " patron " de " BFMTV ", précisant que, de ce fait, le contrat de travail de Rachid M’Barki avait pris fin le 21 février dernier.
" CORRUPTION PASSIVE " ET " ABUS DE CONFIANCE "
La direction de la chaîne a également annoncé qu’une " plainte contre X " pour " corruption passive " et " abus de confiance " a été déposée ce 22 février.
" Ce cas isolé ne reflète en rien le travail exceptionnel et rigoureux exercé […] par les 250 journalistes de BFMTV ", a toutefois défendu Marc-Olivier Fogiel.
Le média ajoute, par ailleurs, que les contrôles internes pour permettre « une meilleure sécurisation des processus d’intégration de contenus " seront renforcés à l’avenir.
Pour rappel, depuis le début de " l’affaire", le journaliste qui travaille à " BFMTV " depuis 2005 réfute toute rétribution en échange du passage à l’antenne des séquences incriminées.
La Rédaction
Marianne.fr