Le Texas adopte une loi contre la " censure " sur les « réseaux sociaux »
Le Texas adopte une loi contre la " censure " sur les « réseaux sociaux »
En juillet dernier, une loi similaire avait déjà été déboutée par un juge fédéral dans l’Etat de Floride. AFP
Le gouverneur du Texas a adopté, jeudi 9 septembre, une loi qui interdit aux « réseaux sociaux » de bannir des utilisateurs " en fonction de leurs opinions politiques ", d’après un communiqué de l’État " Républicain ".
Après l’exclusion de Donald Trump de " Twitter ", " Facebook " et " Instagram ", le gouverneur du Texas amorce une contre-attaque.
L’État du sud des États-Unis a adopté ce jeudi 9 septembre une loi pour interdire aux « réseaux sociaux » de bannir des utilisateurs " en fonction de leurs opinions politiques ".
" Nous défendrons toujours la liberté d’expression au Texas ", a déclaré le gouverneur " Républicain " Greg Abbott, qui a affirmé sa " fierté " de signer une loi " afin de protéger le premier amendement ".
Cette loi a été particulièrement soutenue par les élus " Républicains ", qui se sentent ciblés par la modération des « réseaux sociaux », en prenant l’exemple de l’ancien président des États-Unis.
Ce dernier avait été banni de ces " plateformes " après y avoir soutenu les émeutiers qui ont envahi le « Congrès » de Washington, le 6 janvier dernier.
L’attaque qui se déroulait pendant la cérémonie de " certification " de la victoire de Joe Biden avait fait cinq morts. " Facebook " et ses concurrents se défendent de toute censure et mettent en avant des règles visant à promouvoir des échanges sans haine ni violence.
Une tentative déboutée en Floride
" Il y a une tendance dangereuse de leur part à supprimer les points de vue et idées des conservateurs ", s’indigne Greg Abbott, assurant qu’il ne le permettra pas au Texas. Car si les élus " conservateurs " dénoncent la " censure " des « réseaux sociaux », ils sont aussi les premiers à utiliser ces outils pour promouvoir leurs idées.
Le gouverneur " Républicain " de Floride Ron DeSantis avait - lui aussi - voulu adopter une loi visant à empêcher les « réseaux sociaux » de suspendre les contenus postés par des candidats politiques.
Promulguée le 24 mai, elle avait été " déboutée " au début du mois de juillet par un juge fédéral qui considérait que la mesure était " totalement en contradiction avec les principes constitutionnels acceptés " de la liberté d’expression.
« Le premier amendement ne restreint pas les droits des entités privées n’exerçant pas de fonctions de " service public " traditionnelles », avait notamment écrit le juge dans sa décision.
Magzine " Marianne "