Puisque nous courons vers l’abîme : " A la santé des cons ! "

, par  DMigneau , popularité : 0%

Puisque nous courons vers l’abîme : " A la santé des cons ! "

En lisant " la Vie des Douze Césars " de Suétone que m’avait conseillée Gilbert Comte, je m’étais dit que « l’Antiquité romaine » était une époque délirante, et que nos temps contemporains - sans être parfaits - étaient beaucoup plus raisonnables.

J’étais jeune encore, et je me trompais. A ma décharge, il est vrai que l’époque n’était pas la même…

Nos temps contemporains sont aussi délirants que le fut « l’Antiquité romaine ».

Ils le sont gravement.

La corruption - y compris mentale - de la " classe dirigeante " atteint en « Occident » des niveaux difficilement imaginables pour " le commun des mortels ", tandis que les mortels en question sont complètement méprisés, réduits au rang de " vers de terre ", manipulés cyniquement par cette même " classe dirigeante " épaulée par les médias et tous les " contre-pouvoirs ".

Ces populations ne bougent donc pas.

Elles sont anesthésiées.

Elles laissent faire.

Elles applaudissent même, souvent et pour beaucoup, aux misères qui leur sont faites, toujours pour la " bonne cause ". Alors forcément, la " classe dirigeante " s’enhardit. Son mépris et sa volonté d’écrasement de ces masses amorphes s’amplifie.

Suivant, à ce stade du processus, une exponentielle.

Beaucoup s’en aperçoivent : les médias n’apportent plus aucune contradiction sérieuse à l’État. Ils appuient systématiquement ses messages.

Lorsqu’ils feignent de s’opposer à lui, c’est toujours pour l’appeler à la surenchère. On l’a vu pendant toute l’escroquerie " covidienne " où, aux yeux des médias, rien n’était jamais trop liberticide ni trop coercitif.

Depuis les confinements et les couvre-feux jusqu’à l’injection associée aux passes dits " sanitaire " puis " vaccinal ", les plus grandes transgressions, les plus grands sacrilèges politiques et éthiques - comme on dit - passèrent crème.

Du moins sur le " petit écran " et dans la " grosse presse " aux ordres, car de gigantesques manifs eurent lieu à travers toute la France en juillet et août 2021. Même si les " conscients " ne représentent que 20 % de la population, leur mobilisation même partielle peut se solder rapidement par beaucoup de monde dans la rue…

Mais ces immenses manifestations furent dûment minorées par le ministère de l’Intérieur, dénigrées et, finalement, passées sous silence par, encore et toujours, les médias stipendiés.

Macron put ainsi poursuivre son entreprise de démolition des libertés publiques sur fond d’injections expérimentales le plus souvent inutiles, parfois très dangereuses voire mortelles, pour des gens ne risquant parfois rien du " Covid ", en particulier les enfants.

A force de durer sans plus être mentionnées dans les médias, les manifestations pacifistes finirent par s’épuiser et devenir suffisamment résiduelles pour être complètement ignorées par « le Pouvoir ».

On a compris la technique.

Et on voit aujourd’hui le même scénario de la " complicité médiatique " se dérouler à propos de l’Ukraine. A tel point que le 12 octobre 2022, dans l’émission " L’Evénement " sur " France 2 ", lorsqu’il fut interrogé par les " va-t-en-guerre " - Caroline Roux et Agnès Vahramian - le belliciste Macron serait presque passé pour " un apôtre de la paix ".

C’est du moins ce qu’il chercha à faire accroire ce jour-là, contre toute évidence, mais relativement efficacement grâce à la complicité des " journalistes ".

Les principaux gouvernements européens, achetés par " Big Pharma ", par " BlackRock " et consorts, sont également infiltrés de longue date par des agents de la CIA.

Ces gouvernements européens, Macron en tête et lui-même " Young Leader " de la très officielle " French-American Foundation ", soumis à Washington, ont entrepris de détruire leurs pays et leurs peuples par le biais de la ruine économique et sociale.

Afin de mieux les mettre à genoux.

Ruine des États sous prétexte de " Covid ", maladie dangereuse, mais somme toute guère plus qu’une grosse grippe comme nous en connaissons pour ainsi dire depuis toujours.

L’interdiction des traitements, notamment des traitements préventifs ou précoces, a permis d’amplifier l’épidémie et d’entretenir le narratif fallacieux sur la " nouvelle peste ".

Mensonge éhonté (1) mais tellement triomphant que Macron l’a répété deux fois le soir du débat du second tour de l’élection présidentielle 2022, devant des millions de téléspectateurs - " nous avons traversé une période si difficile, une pandémie comme on n’en n’a pas connu depuis un siècle  " - sans que Marine Le Pen n’ose lui opposer aucune nuance ni contradiction, non plus que les " gros médias " par la suite, bien entendu.

La ruine de l’État français qu’a permis l’escroquerie " covidienne ", au bas mot 600 milliards d’euros selon les chiffres officiels, cette saignée financière colossale affaiblit évidemment l’État français, qui est - en principe - le rempart des Français contre les prédateurs.

En cinq ans, Macron a accompli la performance d’alourdir la dette française d’un total de quelque 1 000 milliards d’euros (les 600 milliards de la dette " covid " s’ajoutant aux quelque 400 milliards de déficit budgétaire " habituel ").

Pour bien mesurer l’ampleur de ce chiffre - 1 000 milliards d’euros - il faut regarder un peu en arrière.

En cinquante ans de gabegie et de gestion calamiteuse des " affaires publiques ", avec des déficits budgétaires presque chaque année, la dette accumulée en près d’un demi-siècle - cinq " septennats " et trois " quinquennats " (1973-2017 - par l’État français avoisinait les 2 000 milliards d’euros.

On mesure le désastre que Macron a fait subir aux finances publiques, en y ajoutant 1 000 milliards en cinq ans seulement.

Sans parler des autres désastres, notamment « humains », puisque chacun sait que l’escroquerie " covidienne " et ses " à-côtés " (confinements, couvre-feux, injections, etc.) se sont soldés par une forte hausse des suicides et de la mortalité, en particulier chez les jeunes, mais aussi des faillites et de " dépôts de bilan ", avec tous les drames humains qui en découlent.

L’escroquerie " covidienne " a donc permis non seulement de ruiner « l’État », mais elle a provoqué aussi une ruine du peuple. Si Macron et ses " marionnettistes " voulaient briser le peuple français - comme ses homologues occidentaux et internationaux leurs propres peuples sous le même prétexte - ils ne s’y seraient pas pris autrement.

Autant dire que terrorisés, " neurasthéniques ", inquiets, reconnaissants à « l’État » et au chef Macron de leur avoir " sauvé la vie " grâce aux confinements, aux couvre-feux, aux masques, aux injections, aux passes dits " sanitaire " et " vaccinal ", enfin au " quoi qu’il en coûte ", les " gogos " reconnaissants, n’ont rien compris au film.

Ils ne sont pas près de " percuter " et encore moins de se révolter lorsque le même Macron, comme la fois précédente parfaitement coordonné avec ses homologues européens et " anglo-saxons ", soutenu par les médias unanimes, leur sert la nouvelle escroquerie, l’escroquerie " énergético-ukrainienne " - ou " ukraino-énergétique " - qui est aussi le second laminoirs, après celui du " Covid ", conçu pour ruiner les États mais aussi les populations française et européennes elles-mêmes, cette fois directement.

Le prix de l’énergie explosant, il va sans dire que « l’Europe » va s’écrouler économiquement, ce qui conduira au dépouillement rapide de ses populations, en tout cas de celles qui peuvent encore l’être : les classes " moyennes " et " supérieures ".

C’est à l’évidence le projet des agents " états-uniens " Macron, Von der Leyen, Scholz et consorts, qui sont aussi au service des géants financiers états-uniens déjà cités, en particulier " BlackRock " et " Vanguard " (au moins 16 000 milliards de fonds cumulés), mais aussi de " Big Pharma " liée aux précédents et dont la réputation en matière de corruption n’est plus à faire ni à démontrer. (2)

Tout ceci est " clair comme de l’eau de roche ", ou plutôt comme de l’eau de boue. La majorité de la population ne peut pas le comprendre, hypnotisée, aveuglée par le feu roulant médiatique et " politique " puisque finalement, qu’il s’agisse du péril " Covid " ou du péril Poutine, tout le microcosme " médiatico-politique " européen est d’accord, à quelques vagues " nuances " près.

Et contre cela, nous - les réfractaires - ne pouvons pas lutter.

La " parole d’autorité "

Depuis " belle lurette ", la nature humaine a été parfaitement " cartographiée " : grosso modo, 80 % de la population suit spontanément, pour ne pas dire systématiquement, la " parole d’autorité ".

C’est-à-dire que 80 % de la population n’écoutent pas les arguments : ils regardent qui parle.

Macron peut ainsi se contredire vingt, trente, cinquante fois de suite, se dédire, se renier, se parjurer à répétition, prendre les mesures les plus brutales et les plus scandaleuses, si ce n’est 80 % de la population - en tout cas une large majorité - continue de l’écouter gentiment et de croire en ses balivernes, d’exclure la mauvaise foi et la volonté de destruction.

Macron, " l’homme honnête qui fait de son mieux et veut le bien des Français et de la France ". Pour croire cela, il faut être très mal informé. C’est hélas, à cause des médias, le cas d’une majorité de nos compatriotes.

A contrario, Monsieur " Toulemonde " peut proposer un vaste panorama très documenté sur l’énormité des escroqueries " covidienne " et " énergético-ukrainienne ", leurs soubassements, leurs motivations, leurs objectifs, montrer que tout cela n’est même pas caché puisque dûment annoncé dans son livre " The Great Reset " par Klaus Schwab qui entretient les relations les plus étroites avec Macron...

Ce Monsieur " Toulemonde " ne sera pas écouté de 80 % de ses contemporains. Parce que, contrairement à Macron amplifié par les médias dévoyés, Monsieur " Toulemonde " ne possède pas la " parole d’autorité ".

Mieux encore, il est étiqueté " complotiste " ; donc, sa parole est disqualifiée d’avance, par Macron et ses " chiens de garde " médiatiques relayés ou suivis peu ou prou par les fameux 80 % obéissant à la " parole d’autorité ".

Que demain, la thèse de ce même Monsieur " Toulemonde " soit présentée avec déférence sur les plateaux des " grosses chaînes " de télé, par les " grosses radios " et les " gros journaux ", si cette thèse n’est pas contredite avec mépris et sarcasmes, mais au contraire approuvée, argumentée et augmentée par tous les " chroniqueurs " et autres " présentateurs ", alors 80 % des Français y adhéreront pour ainsi dire " du jour au lendemain ".

Et dès lors, ces mêmes Français approuveront, applaudiront même que Macron soit par conséquent arrêté et lourdement condamné, du moment que " TF1 ", " France Télévision " et " France Inter ", " Le Monde " et " Libé " nous expliqueront que le traître Macron l’a bien mérité, en détaillant " par le menu " tous les mensonges, les collusions, les " affaires de gros sous ", et surtout les crimes, y compris contre « l’Humanité », qui ont été commis au nom du " Great Reset " ; la " Grande Réinitialisation ", La " Grande Table Rase ", le " Grand Dépouillement " téléguidé par la secte de Davos de Klaus Schwab, avec " BlackRock " et " Vanguard ", Washington et Langley dans l’ombre.

En attendant que les médias " retournent leur veste " et signent l’arrêt de mort " politique " de Macron et de ses clones européens, " anglo-saxons " et de leur vaste clique corruptrice et malfaisante, nous ne pouvons rien faire depuis nos minuscules tribunes dépourvues, ô combien, de " la parole d’autorité ".

Aussi acérée soit-elle, " la plume " est impuissante face au " rouleau compresseur " des gros médias.

Si " le plan " se déroule comme prévu, nous sommes embarqués dans une lente descente aux enfers faite de pénuries, de misère, de froid.

Peut-être même sommes-nous partis pour la guerre.

Mais Macron n’a-t-il pas annoncé la fin de l’opulence et déclaré - lui qui parle si souvent par anti-phrases - qu’il voulait éviter la " Troisième Guerre mondiale " ?

Au bar du coin, en attendant la bombe, tout le monde n’est pas dupe :

Les 80 % l’auront bien mérité ! "

Patron, remettez-moi un 102, et trinquons à la santé de ceux qui nous sucent le sang ! ".

Et aussi à la santé des cons ! ", répondit le patron.

Alexandre GERBI

 
AgoraVox.fr

Notes :

(1) Pour mesurer l’ampleur de l’escroquerie du " Covid-19 " présenté, contre toute raison, comme une " nouvelle peste " par le gouvernement, je renvoie à mon ouvrage " L’Estocade ou L’escroquerie dévastatrice de l’agent états-unien Macron. Carnets covidiens (17 mars 2020 - 6 mai 2022) " publié aux éditions du " Plaqueminier " en mai 2022, qui reprend l’ensemble de mes articles sur la question depuis le premier jour du confinement.

(2) Dans l’édition du journal " Le Monde ", vaisseau amiral de la presse " mainstream ", datée du 30 septembre 2020, dans un article intitulé " Conflit d’intérêts : l’impossible accès aux contrats conclus entre les laboratoires et les médecins ", était dressé ce constat accablant :

« Ainsi, les laboratoires ont distribué plus de 6,6 milliards d’euros en France entre 2012 et 2019, selon le site " Euros for Docs ", qui met à disposition du public les données de la base " Transparence Santé " sous une forme lisible, exploitable et corrigée de nombreuses erreurs et " doublons ".

Si les " académies, fondations, sociétés savantes et organismes de conseil " en sont les premiers bénéficiaires avec 2,3 milliards, les professionnels de santé arrivent juste ensuite avec 1,6 milliard.

Ces liens d’argent savamment entretenus par les laboratoires pharmaceutiques avec le " monde de la médecine " sont à l’origine de conflits d’intérêts qui entachent la plupart des scandales sanitaires, du " Mediator " à la nouvelle formule du " Levothyrox " en passant par les implants.

Une multitude d’études montrent désormais leur influence délétère sur les prescriptions et les pratiques des médecins, au détriment de la santé des patients. »