Nicolas Hulot a décidé de porter plainte contre " Ebdo " pour " diffamation "

, par  DMigneau , popularité : 69%

Nicolas Hulot a décidé de porter plainte contre " Ebdo " pour " diffamation "

Fabrice COFFRINI / AFP

Nicolas Hulot contre-attaque. Le ministre de la Transition écologique a décidé de porter plainte contre le magazine " Ebdo " pour " diffamation ", ont annoncé ce lundi 12 février ses avocats à l’AFP.

L’hebdomadaire avait publié vendredi deux informations, sous le titre " L’affaire Nicolas Hulot " : une rumeur sur une accusation à son encontre de « harcèlement sexuel » par une ex-collaboratrice qui démentait, ainsi qu’une plainte classée pour « viol », déposée à son encontre en 2008 par une petite-fille de François Mitterrand, Pascale.

Le magazine défend mordicus son enquête, bien que beaucoup de commentaires ont dénoncé le " malaise " provoqué par la lecture de l’article et que l’auteure de la plainte a affirmé, par la voix de son avocat, regretter sa médiatisation.

" Elle parle à un journaliste, elle sait très bien à qui elle parle, il n’y a pas de piège. Nous avons décidé de protéger cette source et sa famille, mais tout est très clair et très limpide ", s’est défendu sur Europe 1 le c-fondateur d’ " Ebdo ", Patrick de Saint-Exupéry.

Quant à la solidité de l’enquête, " il n’y a aucun doute " selon lui sur le fait qu’il fallait la publier : " Nous avons une information recoupée par une source directe et plusieurs témoignages de la famille, qui est confirmée, à savoir : il y a dix ans, une plainte pour viol a été déposée contre Nicolas Hulot ", a-t-il souligné, arguant qu’une plainte pour viol ce n’était " pas anodin ".

" Ces deux affaires n’en sont pas ", s’était de son côté défendu Nicolas Hulot le jeudi 8 février, dans " Bourdin Direct " sur BFMTV, en tentant de désamorcer la publication de l’hebdomadaire. " Voilà deux choses qui vont sortir demain matin, une qui a été jugée, qui a été classée sans suite ", l’autre étant " une rumeur ", avait assuré le ministre de la Transition écologique.

Ce sera maintenant à la justice de trancher.

Magazine Marianne

Navigation